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A tort ou à raison
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14 septembre 2008

France 2 ou comment promouvoir la Lessive Darcos !

Etonnante cette émission d’Arlette Chabot avec M. Darcos, sur la 2, jeudi dernier, à 21 heures. Nous avions  là un Darcos souriant, détendu, sans lunettes – avec Sarkozy, sa vue d’homme de droite lui est  totalement revenue. Un « jeune » père de famille – nous avons appris que son dernier fils était en primaire -  soucieux de la réussite des élèves et catholique pratiquant ! Mais attention, M. Darcos tient à  la laïcité comme à la prunelle de ses yeux : tous ses enfants sont allés à l’école publique, ah mais ! Nous savons aussi, maintenant, que c’était un enseignant ex-tra-or-di-nai-re, c’est Marie Darieusecq, alanguie sur son canapé de femme enceinte, qui nous l’a confirmé !

Cerise sur le gâteau du ministre, comme il n’avait  pas su sa règle de trois et son passé antérieur durant l’année scolaire 2007-2008, il a eu droit, grâce à France 2, à un exercice de rattrapage au début de l’année scolaire 2008-2009 : traduire les premiers vers de l’Odyssée. Le ministre a été reçu avec mention par le grand Jury de France 2.

CONCLUSION : M. Darcos est un ministre FOR-MI-DA-BLE ! Dommage qu’il veuille supprimer autant de postes de professeurs – 11 200 cette année et 13 000 l’année prochaine - et qu’il accule l’enseignement public à devenir, avec le temps, le faire-valoir du privé !

Premier PS : Un prix d’excellence à Arlette Chabot qui a demandé à M. Darcos si les enseignants auraient toujours autant de vacances  ? Voilà une journaliste qui sait poser de bonnes questions !

deuxième PS : En lisant la biographie de Darcos sur Wikipédia, j’ai appris que sa très jeune femme était aujourd'hui chef de cabinet adjoint

auprès de son ministre de mari. Pratique, non ?
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Commentaires
G
C'est instructif de regarder le journal de la 2: 40 % de faits divers... <br /> On en apprend beaucoup plus par ce qui n'est pas dit que par ce qui est dit.
L
Cela me confirme dans l'idée que le principal danger de notre démocratie réside dans le contrôle de l'information et dans le côté insipide de notre télévision publique, au contenu souvent proche du néant.
A tort ou à raison
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