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A tort ou à raison
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5 novembre 2008

Un candidat à la présidence est-il une marque de lessive ?

Lisez de toute urgence l’article du Monde daté de mercredi 5 novembre « La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy ». On y décrit les campagnes politiques de demain, en France.

Christophe Lambert, membre de la cellule stratégique de l’UMP déclare « Un bon acteur, une bonne histoire, un bon récit. Obama, c'est la cohérence entre le héros et un scénario. » ou, plus loin « Les américains utilisent tout ce qui donne de l’épaisseur à une marque. »

Voilà ce que les grands stratèges français de l’UMP sont allés étudier aux Etats Unis, avec les communiquants de M. Obama : comment faire d’un candidat une marque ! Reste à savoir, une fois le principe importé, quel dosage adopter pour que le public français avale ce futur « gavage » où il n’est plus question ni de programme, ni de convictions mais d’émotions, de moments cathartiques, de slogans creux répétés en chœur, un peu comme dans un parc d’attractions – Disney, au hasard ? - où vous applaudissez quand on vous demande d’applaudir et où vous riez quand on vous fait signe de rire.

Le président français s'y était déjà essayé pendant sa propre campagne et il  avait été élu. Le problème pour lui, ce sera : comment durer !!!

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Commentaires
G
J'ai lu votre texte avec attention. C'est finement écrit, les mots vous inspirent sans vous aspirer. Il y a là matière à réflexion afin de ne pas désespérer.
G
Le président français s'y était déjà essayé pendant sa propre campagne et il avait été élu. Le problème pour lui, ce sera : comment durer !!! - dites vous ?<br /> <br /> Je répondrai par une référence à une grande marque : "Duralex".<br /> <br /> quand un diminutif vous projette et vous décrit déjà, il ne reste plus qu'à l'enrober pour que les gogos l'achètent.<br /> <br /> Les équations égalitaires des inégalités<br /> <br /> <br /> Mektoub ! C’était écrit et nous n’y pouvons malheureusement rien.<br /> Le Karma, quoiqu’on en dise, est bien là<br /> <br /> Qui pouvons nous d’avoir un diminutif affectueux, à la Française : SARKO ?<br /> Et on est très loin du « casse-toi, pauv’con » et des « poupées vaudoues »<br /> Et « qui vous savez » fera-t-il un procès à « SARKOZY » d’avoir eu « SARKO » comme diminutif francisé ?<br /> <br /> En déclinant que voyons nous ?<br /> <br /> SARKO = OKRAS = OKRASH = OKRACH = OKSAR = OSKAR<br /> Oh! desespoir<br /> <br /> J’ai pris la liberté de faire intégrer des éléments de phonétique qui transforment le S en CH ou SH. <br /> Parce que d’une part cela reste dans une logique linguistique et que comme un fait évident, mais purement du hasard, cela colle parfaitement avec la situation.<br /> Il était et reste intéressant de faire apparaître ce constat.<br /> A vous d’habiller ces « égalités » comme bon vous semble selon les événements et la portée que vous leur accordez.<br /> <br /> A croire que le vote de 2007, sur un nom, contenait déjà l’annonce du Krach et du Crash (heureusement que la phonétique nous a fait éviter le KRAC car cela aurait été un réel délire hallucinogène ou une carabistouille belge) et du « tsarisme à la Française » sur l’Europe et que l’élection d’un tel nom est à l’origine de ce qui nous arrive ….. (crise, récession, bruits de bottes, suppression des valeurs républicaines, …..)!<br /> <br /> Le OKSAR signifiant le « O’tsar » de toutes les Europes, (et non de « toutes » les Russies, la place étant déjà prise par son pote Poutine), comme c’est son ambition de le devenir pour toute l’année 2009, en remplacement des deux « mauvais » Présidents (selon lui et uniquement lui et malgré le consensus européen qui prévalait avant LUI et devrait prévaloir, après le 31/12/2008, entre tous les état membres depuis le début de la « tournante » – il faut bien sûr comprendre Présidence qui change tous les 6 mois) prévus normalement pour 2009. <br /> <br /> Pour 2010 et la suite jusqu’en 2012 (date de son futur plébiscite vers sa sortie, en petit et en catimini, à moins qu’il ne devienne dictateur – on ne vire pas un dictateur à coup de pompes dans le ----, comme un malpropre, cela ne se fait pas quand on est parfait esclave !), on verra bien ….<br /> <br /> Et par ces égalités tout est dit ou presque sur hier, aujourd’hui et demain.<br /> <br /> Quand à après demain, c’est l’histoire des jeunes générations qui devront prendre à bras le corps leur devenir d’Hommes (et de Femmes, bien entendu) LIBRES ou d’esclaves et pas seulement dans leurs votes ….. Ils n’ont déjà que trop tardé.<br /> <br /> Les américains ont maintenant leur O’bama. (ce qui peut apparaître comme une incantation positive)<br /> Il se peut que ce sera pour leur plus grand bonheur ainsi que pour le notre.<br /> Nous avons notre O’quelque chose (ce qui est déjà, en soi, un regret)<br /> <br /> <br /> C’est la plus petite opération mathématique qu’il m’a été donné de faire.<br /> <br /> Kelly-Eric Guillon<br /> « sous-Pupille de la Nation de 4éme Catégorie de 39/45 »<br /> <br /> le produit existe, il manque les bons publicitaires.
G
Vous m'avez fait rire, pourtant ce que vous dites est fort triste.
J
Le monde étant devenu un gigantesque hyper-marché dans lequel tout s'achète, tout se vend, il est logique que les candidats deviennent des produits de consommation courante.<br /> <br /> Je me demande d'ailleurs si tous les français font encore la différence entre un "vote" à une émission de télé-réalité et un vote politique.
A tort ou à raison
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