Un candidat à la présidence est-il une marque de lessive ?
Lisez de toute urgence l’article du Monde daté de mercredi 5 novembre « La campagne de M. Obama inspire les conseillers de M. Sarkozy ». On y décrit les campagnes politiques de demain, en France.
Christophe Lambert, membre de la cellule stratégique de l’UMP déclare « Un bon acteur, une bonne histoire, un bon récit. Obama, c'est la cohérence entre le héros et un scénario. » ou, plus loin « Les américains utilisent tout ce qui donne de l’épaisseur à une marque. »
Voilà ce que les grands stratèges français de l’UMP sont allés étudier aux Etats Unis, avec les communiquants de M. Obama : comment faire d’un candidat une marque ! Reste à savoir, une fois le principe importé, quel dosage adopter pour que le public français avale ce futur « gavage » où il n’est plus question ni de programme, ni de convictions mais d’émotions, de moments cathartiques, de slogans creux répétés en chœur, un peu comme dans un parc d’attractions – Disney, au hasard ? - où vous applaudissez quand on vous demande d’applaudir et où vous riez quand on vous fait signe de rire.
Le président français s'y était déjà essayé pendant sa propre campagne et il avait été élu. Le problème pour lui, ce sera : comment durer !!!