De quoi ce pouvoir politique est-il le nom ?
« Dans le vide actuel, le politique doit construire un discours de sortie de crise, donner du sens et une perspective. Il peut le faire en s'appuyant sur les valeurs montantes - l'écologie, la croissance durable, la quête de solidarité - et en tenant compte de ce que disent les Français. » nous dit Denis Muzet dans Le Monde du 30 janvier. Mais M. Sarkozy n'écoute que lui. Son hyperactivité est l’ennemie du sens et de la cohérence, tout le monde le sait, sauf lui qui, du Brésil à St Lô, s'agite sans que rien ne se construise. A propos de St Lô, que penser de ces deux mutations précipitées, celle du préfet de la manche et celle du directeur de la sécurité publique, M. Bourgade ? Le Président ne se « Poutiniserait »-t-il pas ?
Dans une interview publiée dans Télérama, M. Badinter disait « Nous vivons actuellement dans ce que j’appelle une « monocratie », le pouvoir d’un seul homme démocratiquement élu par le peuple pour cinq ans. Quand j’entends la parole élyséenne, je sais ce que sera la loi. Et cela me rappelle l’axiome de l’ancienne monarchie : « Cy veut le roi, cy fait la loi. ». » M. Badinter voit sans doute juste.