Comme ils disent…
Hier, Robert Badinter soulignait que le discours de Sarkozy à Versailles revenait à 5000 euros la minute. C’est cher la minute de « vide » !
Quant à Jean Luc Mélenchon, il a fustigé ces anciens amis du PS en évoquant cette « collection de pleutres » qui se rendra à Versailles d’un même pas.
Voilà, Versailles c’est fini, et la mise en scène flattant la vanité du « monocrate » a coûté 400 000 euros. Quand on pense à tout ce qui aurait pu être fait d’utile avec ces 400 000 euros…
Lisez donc ce morceau d’anthologie, à la gloire de « l’homoncule », du journal le Figaro, vous m’en direz des nouvelles :
« Quinze heures : il règne un silence de mort dans la galerie des Bustes, quand Nicolas Sarkozy s'achemine vers l'hémicycle de Versailles. Avançant au milieu d'une haie de quarante cavaliers de la garde républicaine, le chef de l'État semble tendu. On croirait voir François Mitterrand pénétrant au Panthéon, le jour de son investiture, en mai 1981. Les tambours restent silencieux. Ils sont réservés au président du Congrès, Bernard Accoyer, puissance invitante d'un jour, qui avait emprunté le même chemin dans la matinée pour la première partie du Congrès et l'adoption de la modification de son règlement. »