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A tort ou à raison
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19 décembre 2009

Hugo Chavez ou l’art du raccourci

« Si le climat était une banque, vous l’auriez déjà sauvé » a-t-il dit à l’adresse des pays les plus développés lors du sommet de Copenhague. Il n’a pas tort M. Chavez, voyez ce qu’il en est de l’accord obtenu : limiter à 2 ° le réchauffement climatique sans engagements chiffrés ! (lisez l’article de libération)…
« Après nous le déluge »,  n’est pas ça le slogan des Etats Unis, de la Chine, de L’UE, du Brésil, du Japon, de la Russie, du Canada, de l’Australie etc. ? Et tant pis pour Tuvalu, ils n’ont qu’à construire leur arche !

PS : voir l’article de Basta : « Comment l’Europe et la Banque mondiale subventionnent le réchauffement climatique »

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Commentaires
G
Jean Philippe : merci de votre précision. Cette technique-là est imparable, c'est vrai.<br /> <br /> Francis : Question judicieuse.
F
Je suis rassuré, Jean-Philippe ne pensait pas à une guerre atomique entre les États-Unis et la Chine...<br /> <br /> Mais, à propos, de combien de degrés augmenteraient ou diminueraient les températures s'il y avait une telle guerre ?
J
Je ne pense nullement à des attentats. Plus simplement, lorsque des catastrophes climatiques auront lieu en Floride ou dans les zones inondables du Mississipi, il sera facile aux américains de mettre en garde contre le développement éffreiné de la Chine, premier producteur mondial de CO2. En cas de conflits commerciaux sur des achats de terres fertiles africaines, il sera alors facile aux américains de mobiliser contre les chinois. Idem pour les chinois qui pourront expliquer à leur peuple que la contestation est inadmissible dans un pays qui, pour assurer son avenir, doit employer toute son énergie contre les occidentaux qui veulent empêcher les chinois d'accéder à un niveau de vie décent.<br /> Il s'agit de la simple technique de la guerre des malouines utilisée par Tatcher, du Lebensraum des nazis, des frontières naturelles de Louis XIV ou de l'idéal révolutionnaire français de Napoléon I.<br /> <br /> L'étranger est un ennemi qui limite notre bon droit naturel. C'est un refrain bien connu et le dérèglement climatique deviendra une excellente arme de propagande.
G
Votre théorie du "bouc émissaire" est bien sombre. Vous pensez à des attentats ???
J
Ainsi, nous allons prochainement assister à une surenchère nationaliste. Car lorsque les catastrophes toucheront certains pays, il faudra que les gouvernements desdits pays trouvent des boucs émissaires afin de détourner les troubles qui s'en suivront. Et les boucs émissaires seront des états désignés selon leur contribution à la pollution. Là, le choix est vaste et toute accusation trouvera son argumentation.
A tort ou à raison
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