En matière de recrutement, l'habit fait le moine…
Je lisais l’autre jour, dans le magazine "Challenge", que lorsque l'on voulait " se vendre" – Quelle vilaine expression que celle-ci où l'homme est relégué au rang de marchandise - il fallait toujours se donner l'apparence de ce que le recruteur recherchait. La règle, c'est l'attitude "Caméléon", comme Zellig : ce personnage éponyme du film de Woody Allen. Zellig est arrivé à un niveau tel de "dépersonnalisation" que, avec un docker il devient docker et avec un psychiatre, il devient psychiatre… Pour l'entretien de recrutement, il est donc indispensable d’adopter les "codes sociologiques et culturels " attendus pour le poste convoité. Et gare à la "schizophrénie" rampante…
Convenons tout de même qu’on peut difficilement choisir un attaché de direction qui a un look et un phrasé de camionneur, un caissier qui a un look de directeur des relations humaines et un président de la République qui a un look « bling bling » et un langage de charretier… mais je m’égare, un président de la République n’est jamais choisi sur curriculum vitae, entretien et période d’essai. Dommage, parce que le nôtre - en imaginant qu’il ait pu passer son entretien avec succès, pour cause d’incompétence du recruteur – aurait été à coup sûr recalé à la période d’essai, et on serait déjà débarrassé de ce « fardeau » inadaptable à sa fonction !
Et avant de terminer, un dernier petit "truc" de professionnel pour faire la meilleure impression possible lors d'un entretien : il faut obéir à la loi des 3 V " Visuel – Vocal – Verbal ", tout en sachant que, à 55 %, le recruteur est d'abord impressionné par ce qu'il voit, à 38 % par ce qu'il entend (ton, débit, silences…), et à 7 % par ce qui est dit !
* Dessin humoristique vu sur le site : http://recruteuretcandidat.blog.rhonealpesjob.com/index.php/post/2007/04/18/A-votre-service