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A tort ou à raison
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29 février 2008

Insulter, quand on est un pauv’ quidam, ça peut coûter cher !

Le canard enchaîné de cette semaine rappelle les peines auxquelles ont été soumises les personnes qui ont insulté Sarkozy :
- Pour le “ Retourne en Chine, espèce de hongrois ! ” prononcé par un manifestant en 2004, un mois ferme
- Pour le “ Sarkozy, va niquer ta mère ! ” prononcé à Strasbourg en 2005, un mois ferme
- Pour le “ Je nique Sarko, le fils de pute ! ”
dit à Aubagne, quatre mois
Un intéressant rappel des faits qui nous montre que, en France, insulter un personnage public, tel qu’un ministre, peut coûter cher !
Dans notre société, la correction élémentaire est de mise et tout un chacun – quel que soit son âge, son sexe, sa profession ou sa fonction - doit faire preuve de respect envers l’autre. Et ce respect doit être réciproque. J’ai entendu avant-hier, dans l’émission “ C dans l’air ” de France 5, que M. Chirac avait habilement répondu à une personne qui l’avait traité de “Connard ! ”, “ Enchanté, Jacques Chirac. ” Une pirouette autrement plus élégante et drôle que la réplique Sarkozienne…
Puisque la constitution de 1958 consacre l’irresponsabilité pénale du président, on imagine que M. Sarkozy pourra à l’avenir s’accorder de nombreux autres égards de langage et de comportement sans en être pour autant inquiété. Maintenant, il vous faudra réfléchir à deux fois avant de refuser de serrer la main de M. Sarkozy ! En ce qui me concerne, je me disais que si par hasard je le croisais, je refuserais de lui serrer la main, certes poliment, mais je refuserais : serre-t-on la main de quelqu’un qui n’a aucun respect pour la fonction qu’il incarne et qui se sert de la sécurité publique comme fonds de commerce ?

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Commentaires
F
Il m'est arrivé une fois de me trouver face à Le Pen dans la minuscule salle d'attente de l'aérodrome (je ne crois pas qu'on puisse parler d'aéroport) de Lorient. Plongé dans la lecture de mon journal, je me disais : "Pourvu qu'il ne lui prenne pas de serrer les mains", car j'avais déjà fourbi mon compliment. Il s'est contenté de faire le beau au milieu de ses coqs du service de sécurité, cela m'a évité tout risque de dérapage !
A tort ou à raison
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