Les tribulations d’un colis postal

Le premier juin, soit 7 jours après un avis de passage déposé dans ma boîte aux lettres, je me rends à la poste de mon quartier – comme indiqué sur l’avis de passage – pour aller chercher mon colis qui aurait d’ailleurs pu être déposé dans ma boîte aux lettres (aux normes) car il s’agissait d’un simple sweat-shirt.
A la poste, on me répond que mon colis n’a jamais été déposé à cet endroit. Le préposé fait aimablement une recherche sur  internet et me déclare que mon colis doit être au dépôt ; il me donne donc un numéro à appeler.
J’appelle le numéro le lendemain matin - car le service n’est ouvert que le matin -  mais l’on me donne un autre numéro à appeler, le premier n’étant pas le bon.  J’appelle le deuxième numéro, mais on m’en donne un troisième, le deuxième n’étant pas le bon non plus. J’appelle le troisième numéro par trois fois. Je donne à chaque fois les 13 numéros de mon colis - tâche fastidieuse s’il en est - à un robot qui les répète pour m’entendre dire par trois fois que le service est indisponible.
Ne sachant que faire, j’attends, car en lisant la presse locale j’apprends qu’il y a un mouvement de grève au centre de tri ; ceci explique peut-être cela.
Le 8 juin - non, pas le 18 - un appel de la poste me signale que mon colis est dans un autre centre postal, près de la préfecture. Je m’y rends l’après-midi pour m’entendre dire que le colis a été renvoyé à l’expéditeur car 15 jours s’étaient écoulés !
Je vous laisse imaginer ma mauvaise humeur. Faisant contre mauvaise fortune bon coeur je demande ce que je peux faire. On me tend alors un formulaire de réclamation en me disant que c’est la seule chose à faire. Je vois inscrit au bas de l’imprimé : «  La poste donne de l’avance » ! Ironie du sort. Où est l’avance donnée par la poste ? Moi, la poste me met en retard étant donné les démarches qu’il me reste à faire pour réclamer un paquet que je devrais déjà avoir...
Je vois également que l’objectif de la poste est de : « toujours mieux vous servir ». Cela tombe parfaitement bien, j’espère que je vais pouvoir le vérifier en ce qui me concerne.
Conclusion : si vous attendez un colis restez chez vous, sinon vous risquez bien de ne jamais le retrouver.

Comments

[gballand]

La redoute et les trois suissses, nos valeurs nationales de la vente par correspondance en une phrase ! Bravo ! Vous y travaillez, peut-être ?
Et toujous pas de sweat, ni de réponse pour la réclamation...

[pagenas]

Je redoute la poste autant que les trois suisses... J'espère que vous avez enfin votre sweat.