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A tort ou à raison
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14 mai 2015

Vous avez dit espérance de vie ?

Lors de la réforme des retraites en 2003, on nous a rabaché le thème - et on nous le rabache toujours - de la nécessité de cette réforme en raison d'une espérance de vie qui ne va cesser de s'allonger. Mais voici que  l'INSEE - et ceci était déjà évoqué en 2003, mais les médias dominants ne s'en faisaient pas l'écho -  nous montre que l'espérance de vie ne suit pas le chemin attendu.

Pour lire l'article " Espérance de vie en baisse : pourquoi les Français mourront plus tôt ",  c'est ici !

Un seul bémol à la lecture de cet article, la non prise en compte du milieu environnemental et des "principes" de l'agriculture extensive qui, avec l'utilisation massive d' engrais et de pesticides, accélèrent à n'en pas douter la chute de l'espérance de vie.


Une étude menée par l'Inserm en 2013 et étudiant les effets des pesticides sur la santé souligne que,  " En France, quatre cultures (céréales à paille, maïs, colza et vigne) utilisent près de 80 % des quantités de pesticides pour moins de 40 % de la surface agricole utile. Dans les cultures pérennes, l’utilisation des pesticides est importante alors que la surface totale consacrée à ce type de culture est relativement faible. Ainsi, la vigne, qui représente moins de 3 % de la surface agricole utile, consomme environ 20 % des pesticides. À l’inverse, les grandes cultures ont une pression d’usage des pesticides plus faible alors qu’elles occupent des surfaces beaucoup plus importantes. (...)

En France métropolitaine, en 2007, la présence de pesticides dans les eaux de surface et souterraines (eaux brutes) est avérée
dans 91 % des points de contrôle des cours d’eau et 59 % des points de contrôle des eaux souterraines "

L'une des préconisations du groupe des experts étant que  " à la lumière des conclusions de l’expertise, d’approfondir l’évaluation de la toxicité et du métabolisme des substances actives autorisées en France pour lesquelles des liens possibles avec certaines pathologies ou atteintes ont été suspectés ou identifiés au travers de la littérature analysée. Pour les substances actives susceptibles d’être impliquées dans la survenue des cancers ou d’autres pathologies (maladies neurodégénératives ou métaboliques, ou ayant un impact sur le développement et la reproduction), une évaluation (ou ré-évaluation) doit être envisagée par les structures dédiées (Circ, agences de régulation nationales ou européennes…) prenant en considération les effets chroniques et à long terme."

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