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A tort ou à raison
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2 octobre 2012

Vous avez dit aberration ?

Je lisais dans le canard enchaîné de la semaine dernière que M. Toubon était un grand "missionnaire". Depuis 2010, grâce à M. Sarkozy, il est responsable d'une " mission de réflexion et de proposition sur les défis de la révolution numérique aux règles fiscales européennes ". Il est certain que le numérique n'a aucun secret pour lui... c'est la raison pour laquelle M. Hollande l'a reconduit dans cette mission qui semble d'ailleurs impossible !

Le Canard souligne qu'aucun écrit de M. Toubon ne rend compte de l'avancée de cette mission et, pire, le gouvernement socialiste ne lui demande toujours pas de comptes. Pourtant en période de crise et de restriction budgétaire, ces missions devraient être les premières à disparaître. Il semblerait que, pour cette mission, M. Toubon - qui touche déjà une confortable retraite et n'a donc plus à être rémunéré pour un travail que des non-retraités pourraient faire s'il était vraiment nécessaire -  ait déjà dépensé " plus de 19 000 euros de taxi, près de 8679 euros de notes de frais de restaurant, hors frais de mission à l'étranger(...) Pour le premier semestre 2012, la mission aurait déjà coûté la bagatelle de 53 657 euros à l'Etat. A quoi il convient d'ajouter la mise à disposition d'une assistante, s'un stagiaire et d'un bureau, rue de Tolbiac à Paris".

 

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Commentaires
L
Plébiscitaient Monti ! Parce que malheureusement, d'après des sondages récents, les Italiens en ont tellement marre de la politique de gribouille menée par Monti qu'ils sont prêts à se jeter de nouveau dans les bras de Berlusconi aux prochaines élections. Comme quoi, a toujours faire le jeu du capital, on n'obtient que le pire !
F
Avec Toubon, le gouvernement Hollande-Ayrault a tout faux :-(
L
Toubon ??? Putain, je croyais qu'il était mort !!!! Ah la vache, increvable celui-là. <br /> <br /> Faut pas s'en faire pour les politiques, c'est une caste qui sait s'entraider quand elle est dans le besoin ! Et après on s'étonnera que les gens ne s'intéressent plus à la politique.
A tort ou à raison
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