Qu'y a-t-il de commun entre M. Evo Morales et M. Copé ?
Voici un extrait de l'entretien que M. Evo Morales, président de Bolivie, a accordé au journal l'humanité. Un entretien qui met du baume au coeur par les temps qui courent :
« Je me suis rendu compte, glisse-t-il, que faire de la politique, ce n’est pas s’enrichir mais servir le peuple. » Dans « nos familles de dirigeants », celles dont la retraite ne signifie pas se recycler au service d’une multinationale ou d’un fonds d’investissement, « personne ne s’enrichit ». Et d’ajouter : « J’ai diminué mon salaire de 40 000 bolivianos à 15 000 bolivianos. Il y a des dirigeants syndicaux qui gagnent plus que le président mais cela ne me dérange pas. »
Nous sommes bien loin de la France et de sa morale politique. Tenez, voyez M. Copé par exemple qui, dans la langue de bois qui lui colle au palais ( il pensait pourtant l'avoir arrêtée) dit : " Par définition, tout ce qui permet d'améliorer la transparence, c'est très bien. Je dis simplement qu'arrive un moment où de transparence on passe à hypocrisie et démagogie."
PS : pour voir l'entretien dans sa totalité, c'est ici !