La Moralisation va-t-elle à un train de sénateur ?
Le journal Médiapart, pense que la Moralisation mise en place par le gouvernement est pour le moins incomplète, c’est ce qu’il signale dans son article « Moralisation, les « oublis » du président »
Il évoque notamment « l’ enveloppe de frais de représentation (5 770 euros brut par mois versés aux députés sur un compte à part et sur laquelle aucun contrôle externe n’existe.
D’autre part, il pointe L’avantageuse fiscalité sur leurs revenus puisque l’enveloppe de frais des députés de 5 770 euros, n’est pas soumise à l’impôt sur le revenu, « tout comme un quart des 7 100 euros de leur « salaire ».
Sans doute faudrait-il aussi parler de l’indemnité des sénateurs !
Sont citées ensuite les règles de financement de la vie politique : « Il y aurait pourtant matière à moraliser là aussi, en commençant par les micro-partis – qui mériteraient d’être rebaptisés « partis de poche » tellement certains élus s’en servent comme d’un bas de laine personnel, en complément des moyens alloués par leur « maison-mère ». Comme Mediapart l’a dévoilé lors de l’affaire Woerth-Bettencourt, ces structures sans adhérent ont proliféré ces dernières années en profitant d’une faille réglementaire : si le législateur a interdit en 1988 de verser plus de 7 500 euros par an à un parti, il a omis de préciser qu’il était prohibé de verser dix fois 7 500 euros à dix formations politiques différentes ! Résultat : les Bettencourt ont pu signer des chèques à la pelle, à l’UMP, au micro-parti d’Éric Woerth, à celui de Nicolas Sarkozy… »
En opposition à la France, voici un exemple de transparence, en Suède. On pourra rétorquer que le pays a une tradition et une culture qui l’incitent à la transparence. Peut-être, mais il est toujours intéressant de faire des comparaisons.
PS : Merci à Patrick Cassagnes pour l'article sur la Suède.