Pourquoi se suicide-t-on en prison ?
« Le sécuritaire est devenu l’obsession qui régit tout, avec des architectures invivables, des emplois du temps insupportables. A cela s’ajoute l’allongement des peines. Aucun être humain ne peut se projeter à plus de 10 ans (…) », dit le psychiatre Philippe Carrière dans l’article l’évasion face à l’absence d’avenir paru dans le journal Libération.
Il me semble qu’on devrait envoyer M. Fillon, M. Sarkozy ou Mme Dati, avant qu’elle ne prenne sa retraite de ministre de la justice, faire un stage d’une semaine en situation dans une prison de France – et pas dans le quartier VIP !
Sans doute comprendraient-ils, dans leur chair, ce que le mot in-car-cé-ra-tion veut dire ?
PS : Christiane Beaurepaire dans son livre un psychiatre en prison évoqué par le journal Le Monde du 19 février souligne une chose importante « 80 euros le prix de journée en prison contre 600 à l'hôpital. A ce prix-là, on rêverait, au ministère de la santé, d'emprisonner les cardiaques, les infectés, les diabétiques, les vieux. »